Le nouveau chef-d’oeuvre de Kaurismäki, « L'autre côté de l'espoir » est un film plein de coeur, d’espoir et de mélancolie. Après « Le Havre », il s’agit du deuxième volet de sa trilogie des villes portuaires, qui conte la vie comme un jeu de forces opposées qui se disputent sans cesse entre bonheurs, déceptions et déchirements de l’âme. Et bien entendu, les ingrédients qui rendent les films de Kaurismäki à nul autre pareils, y sont bien présents aussi : humour pince-sans-rire, dialogues d’anthologie, décors saisissants et images composées de main de maître. Avec le bijou cinématographique qu’est « L'autre côté de l'espoir », ce cultissime réalisateur finlandais a atteint le sommet de son art. Au Festival de Berlin, Aki Kaurismäki a été récompensé avec un Ours d’argent pour la meilleure réalisation.
Helsinki. Deux destins qui se croisent. Wikström, la cinquantaine, décide de changer de vie en quittant sa femme alcoolique et son travail de représentant de commerce pour ouvrir un restaurant. Khaled est quant à lui un jeune réfugié syrien, échoué dans la capitale par accident. Il voit sa demande d’asile rejetée mais décide de rester malgré tout. Un soir, Wihström le trouve dans la cour de son restaurant. Touché par le jeune homme, il décide de le prendre sous son aile.